Autofiction et métafiction dans la littérature hispanique contemporaine : À la vitesse de la lumière de Javier Cercas
Par Isabelle Grell le samedi, octobre 20 2012, 14:11 - sur auteurs - Lien permanent
Alizé Taormina
Autofiction et métafiction dans la littérature hispanique contemporaine :
À la vitesse de la lumière de Javier Cercas
Résumé
L’une des caractéristiques de la littérature postmoderne est la réflexivité, qui s’actualise notamment dans des formes narratives telles que l’autofiction et la métafiction. Partant du constat selon lequel, dans bien des cas, l’autofiction est aussi métafiction, il s’agit d’étudier la relation qui se noue entre ces deux configurations dans la littérature hispanique contemporaine, et plus particulièrement dans le dernier roman de l’écrivain espagnol Javier Cercas, À la vitesse de la lumière (2006). Nous verrons ainsi comment certains procédés métafictionnels à l’oeuvre dans ce roman — l’intertextualité et le « roman du roman » — alimentent l’ambiguïté générique qui caractérise le genre autofictionnel, renforçant d’une part l’effet de fiction et, d’autre part, l’effet de réalité qui se dégagent du texte.
Pour citer cet article :
Alizé Taormina. «Autofiction et métafiction dans la littérature hispanique contemporaine :». Méthodes et Interdisciplinarité en Sciences humaines, Volume 3 - 2010: Etendues de la réflexivité http://popups.ulg.ac.be/MethIS/document.php?id=328
L'auteur :
Alizé Taormina, Université de Liège
http://popups.ulg.ac.be/MethIS/document.php?id=328
par Isabelle Grell