Thomas Clerc est né en 1965. Il a déjà publié, aux Éditions Gallimard, Paris, musée du XXIe siècle (L’arbalète/Gallimard, 2007), et L’homme qui tua Roland Barthes et autres nouvelles (L’arbalète/Gallimard, 2010), Grand Prix de la nouvelle de l’Académie française. Dans ce dernier, Thomas Clerc réinvente le genre du recueil de nouvelles dans un brillant exercice de style enrichi d'une trame autobiographique. En 2005 etait dèjà paru Maurice Sachs le désœuvré, essai, éditions Allia.

Le dernier-né, Intérieur, Paris, Collection L'arbalète/Gallimard, parution : 05-09-2013 est une autofiction tournant autour de son deux-pièce parisien.

http://videos.arte.tv/en/videos/litterature-interieur-tout-sur-l-appartement-de-thomas-clerc--7651996.html

«Comme j'ai été lent à faire le tour de ma maison! 3 ans pourtant c'est 3 fois moins qu'Ulysse revenant de Troie. Ulysse ne voulait pas rentrer à Ithaque, et moi je m'évertue à rester ici, je supplie de ne pas sortir.»

L'appartement de Thomas Clerc fait 50 mètres carrés. Il y vit depuis 10 ans. Il y passe la majeure partie de son temps. Sans doute parce qu'il est un homme d'intérieur, il a entrepris d'en faire le tour intégral avec cette espèce de vertige qui le pousse toujours à épuiser la totalité d'un espace.

http://www.gallimard.fr/Contributeurs/Thomas-Clerc

S'intéressant à l'écriture du JE, il a republié Guillaume Dustan, Oeuvres I, Dans ma chambre – Je sors ce soir– Plus fort que moi Édition établie, préfacée et annotée par Thomas Clerc (http://www.pol-editeur.com/index.php?spec=livre&ISBN=978-2-8180-1466-0) et à écrit les livres et articles suivants:

PUBLICATIONS UNIVERSITAIRES

I) Edition critique

2002: Cours de Roland Barthes au Collège de France : Le Neutre, collection «Traces écrites », Editions du Seuil.

II) Ouvrages didactiques

2001: Les Ecrits personnels, collection « Ancrages », Hachette.

2003: W ou le souvenir d'enfance de Georges Perec, collection « Profil d'une œuvre », Hatier.

2004: Les Mots de Jean-Paul Sartre, collection « L'œuvre au clair », Bordas.

par Isabelle Grell