COLETTE ECRIVAINE : PAR-DELA LA MORT D’UNE MERE

Femmes de Bourgogne, éd. Vaillant, 8 mars 2010.

Parmi les écrivaines qui ont marqué de leur sceau et de leur talent la région de Bourgogne, il en est une sur laquelle j’aimerai revenir, qui naquit un 28 janvier 1873 à Saint-Sauveur-en-Puisaye et qui se nomme Sidonie Gabrielle Colette appelée tel un bien indivis à la fin de sa vie par le tendre possessif : notre Colette .

Ma conférence portera sur une thématique qui m’est chère puisqu’elle a fait l’objet de ma part d’un livre Construction de l’image maternelle chez Colette de 1922 à 1936 . Je me contenterai de revenir brièvement sur certains aspects du livre (tels que la culpabilité filiale) et par contre, approfondirai un thème, celui de Colette dans son rapport à la mort de sa mère et ce dans une volonté de nuance, de saisir la vérité d’une écrivaine qui, il faut bien l’avouer, est parfois (volontairement d’ailleurs) difficile à saisir. Enfin, « l’identité retrouvée grâce à la mère » fera l’objet d’un questionnement entre autres autour de l’illustration qui orne la page de couverture de CIMC pour s’acheminer tout naturellement vers la notion de doubles, figure essentielle à la compréhension de l’œuvre de Colette.

... UNE IMAGE VERSATILE DE LA MERE

« Il faut du temps à l’absent pour prendre sa vraie forme en nous. Il meurt - il mûrit, il se fixe. « C’est donc toi ? Enfin… Je ne t’avais pas compris2. » » écrit Colette à propos du Capitaine. Mais ce qui vaut pour le Capitaine vaut aussi pour Sido. Ce n’est effectivement qu’en 1922, soit dix ans après la mort de Sido, que sa mère surgit dans son œuvre sous les traits d’une mère possessive d’abord, dans La Maison de Claudine, pour finalement accéder à une figure idéale dans La Naissance du Jour (1929), Sido (1930), Mes Apprentissages (1936).

I. SIDO, UNE MERE DEVORANTE ?

Aussi dans CIMC me suis-je interrogée sur les raisons pour lesquelles la figure maternelle épousait au fil de son œuvre une image aussi versatile. J’en suis arrivée à l’idée que l’écrivaine Colette remédiait de la sorte à un certain nombre de ces maux. Nous ne attarderons pas sur la culpabilité filiale et les solutions apportées par l’écriture pour soulager ce sentiment chez l’auteure. Comme je l’ai dit en introduction, cela fait l’objet de nombreux développements dans un chapitre du livre qui porte d’ailleurs ce même titre : « la culpabilité filiale ». Je souhaite plutôt revenir à l’origine de la dérobade filiale. Car il faut bien appeler les choses par leur nom, et il y a bien chez Colette, à mesure que les années passent, une fuite loin de la mère.

Un danger réel ou feint ?

Je ne saurais être aussi condescendante que Michel Del Castillo dans le documentaire J’appartiens à un pays que j’ai quitté3 lorsqu’il prend pour prétexte futile la peur de Colette d’être engloutie par la forte personnalité de la mère. Peut-être moi-même n’avais-je pas assez pris au sérieux cet argument, même si je le pressentais dans CIMC. Sans doute avais-je été un peu trop influencée par le livre Mère-fille, l’enjeu du pouvoir de Marie-Françoise Berthu-Courtivron4 (un autre des éléments déclencheurs de mon ouvrage). Il est vrai que la possessivité maternelle est utilisée par la fille comme un subterfuge littéraire ; même si je ne remets pas en cause cela, toujours est-il que je profite de ce bref temps de parole qui m’est accordé pour nuancer voire approfondir ce point. « Il ne faut pas se fier aux apparences » dit l’aphorisme, nous pourrions ajouter et encore moins avec Colette car même si la lettre écrite à Léon Hamel quelques jours avant la mort de Sido me paraît regrettable (celle où elle parlait de cette mère « insupportable » qui a une crise de « je veux voir ma fille »1 ; elle ne restera que trois jours) il me semble avec le recul avoir été plus perspicace et a fortiori plus équitable lorsque j’écrivais :

Le décès de sa mère semble peu affecter Colette en apparence : elle n’assiste pas à l’enterrement et uniquement préoccupée d’elle-même, elle se désespère à l’idée « qu’elle ne pourra plus lui écrire comme avant ».

Pourtant même si Colette se refuse à exprimer sa souffrance, par pudeur, ou peut-être justement parce qu’elle lui est insupportable, elle ne saurait l’évincer pour autant et le souvenir de sa mère reste à jamais gravée en elle2.

Car effectivement, il s’agit bien de cela. L’emprise maternelle (que j’avais soulignée par la suite sur les autres membres de la famille par ailleurs) est si forte qu’il en va de l’être même de Colette. Voir sa mère diminuée reviendrait à prendre conscience que sa mère va bientôt mourir et avec elle tout un pan de son identité, celui dont elle est la plus orgueilleuse, celui lié à l’enfance !

Les rôles inversés ou l’écriture salvatrice

On comprend que dans ces conditions, les ressorts de l’écriture lui soient d’un précieux secours. Au lieu d’être engloutie par l’anéantissement maternel, la magie de l’écriture permet que se produise le phénomène inverse. La créatrice Colette en a d’ailleurs parfaitement conscience lorsqu’elle écrit dans La Naissance du jour : « Et je sentis remuer au fond de moi celle qui maintenant m’habite, plus légère à mon cœur que je ne fus jadis à son flanc3…» Il ne faut pas négliger là l’enjeu qui se produit ; il est de taille : il en va peut-être de la survie (tant sur un plan physique que psychologique) de la fille. Et, sans réduire notre réflexion à une psychologie de « bas étage », est-ce vraiment un hasard si « l’aîné sans rivaux » Achille, meurt peu de temps après la mère… d’un cancer ? Lui n’y survivra pas.

La distance perceptible que Colette place entre sa mère et elle (la correspondance entre Sido et elle est à cet égard instructive puisque la mère y réclame sa fille à de nombreuses reprises) ne s’explique donc pas par indifférence de la fille, mais au contraire par la volonté de ne pas se laisser submerger par les liens profonds qui la relient (nous pourrions aller jusqu’à dire l’enchaînent) à la mère.

L’hymne à la vie et la négation de la mort

Aussi pourrions-nous revenir sur mon analyse des raisons qu’elle donne (dans La Naissance du Jour) pour ne pas avouer à sa mère le désastre de son premier mariage avec Willy et feindre le bonheur. Je n’avais pas retenu le sentiment de « dignité4 » qui l’habite mais cette notion n’est pas un vain mot et le courage retrouve son étymologie à la lumière de notre auteure (courage vient de virtus5 en latin). Colette l’avoue elle-même avec une pointe d’humour, elle aurait hérité cela de son père : « Nous n’acceptons pas la pitié. Notre carrure la refuse6. » Et que pensez encore de cette mère qui, jusqu’à la fin, déploiera les forces qui lui restent « en voulant transférer une grosse armoire de noyer toute seule de l’étage au rez de chaussée par exemple1 » ou cache à son fils plusieurs malaises tant en demandant à Colette « sa houppe à poudre » pour qu’elle ne sente pas trop « la vieille femme enfermée » selon son expression, lorsque son fils reviendra de la tournée de ses malades2 ? Quand Colette lance d’un ton péremptoire dans La Naissance du Jour : « La mort ne m’intéresse pas, - la mienne non plus3 », il faut comprendre que celle-ci refuse l’idée de mort comme anéantissement de l’être. Cette idée émerge d’ailleurs à plusieurs reprises dans son œuvre. Dans La Naissance du Jour encore, revenant sur les derniers instants de sa chère mère, elle écrit à ce propos : « L’image que je ne veux pas voir : une tête à demi vaincue4 » … ou encore dans son Discours de réception à l’académie royale belge de langue et de littérature françaises, elle évoque Anna de Noailles mais ce discours siérait tout autant à Sido ou aux disparus qu’elle a aimés et appréciés : « Mon hommage, je ne l’apporte pas à une morte, mais à la vivante, à la fragile, que j’ai perdue sans la voir mourir. Encore l’ai-je perdue ? Depuis qu’elle s’est retirée de nous, je l’ai retrouvée cent fois5 ».

Et lorsqu’elle évoque deux figures allégoriques, le poète et l’orphelin, n’est-ce pas d’elle dont elle parle de manière indirecte (étant elle-même en l’occurrence, à bien des égards, un poète en prose mais aussi une orpheline). La mission du poète est, selon elle, de « chanter les victoires et nier la mort6 ». Quant à la poignante évocation que trace un orphelin, je la reproduirai en entier :

Inspiré, visionnaire, il tire du tombeau sa jeune mère, pâle et gracieuse morte, appelle autour d’elle les tableaux, les séductions d’une existence terrestre, et veut lui rendre ce qu’il a reçu d’elle : la vie… J’espère qu’un tel enfant pourra grandir sans s’écarter d’un lyrisme étrange, dû au grand regret fervent qui guide sa main. Déjà n’emprunte-t-il pas le truchement de la couleur et du dessin, la voie élevée, lente et difficile, d’un art ? C’est sans doute le seul chemin par où rejoindre, à la faveur d’un crayon rêveur et inexpérimenté encore, celle qu’un petit garçon ne veut cesser de chérir7.

Colette reprend d’ailleurs à son compte les propos de la voyante dans Sido : « les morts sont comme les vivants, sauf qu’ils sont morts. Morts et voilà tout 2. » C’est donc un véritable hymne à la vie que prône Colette, la mécréante. Même si la mort a emporté le corps défait de la personne défunte, reste en nous le souvenir cher et impérissable qu’en créatrice digne de ce nom elle chérit en elle-même pour en déployer toute la dimension. C’est de cette manière qu’il faut comprendre des écrits en apparence paradoxaux s’ils sont pris littéralement. S’adressant à sa « chère revenante », elle déclare encore : « Ta mort te garde de vieillir, et même de périr, toi qui m’accompagnes8… »

Par-delà la création, j’avais également mis en avant dans CIMC la vision cosmique du monde chez notre auteure qui pense qu’il existe un autre dérivatif à l’anéantissement : la descendance.

C’est sans doute ce qui fait dire à Sido qu’elle ne souhaite plus à la fin de sa vie, héberger dans sa maison que sa descendance1 mais aussi que l’écrivaine choisit comme version définitive de La Maison de Claudine non plus de terminer sur l’image décharnée de Sido (comme c’était le cas dans les placards originaux) mais sur Bel-Gazou, comme une ouverture sur une vie recommencée. C’est peut-être ainsi d’ailleurs qu’il faut concevoir le choix du prénom de Colette pour sa fille. Anne de Jouvenel (la nièce de cette dernière, à l’origine de la publication de la correspondance entre Colette et sa fille) s’en récrimine : « Mais quelle monstrueuse idée Colette a-t-elle eu de prénommer sa fille de son propre nom de famille2 ? » tandis que d’autres critiques tels que Judith Thurmann regrettent la confusion des identités3. Bien entendu, cet aspect ne saurait être nié, pourtant il faut y voir de la part de Colette à l’origine, une volonté d’assurer la relève4 et de clamer sa victoire sur la mort par-delà la dégradation des êtres. Cette dédicace à sa fille résonne comme un aveu :

« A Colette. C’est la première fois, chérie que je te trouve trop jeune. Si tu étais née plus tôt, j’aurai pu te porter de mes bras à ceux de Sido. » Colette5.

II. VERS UNE MERE SUBLIMEE

Sept années s’écoulent, consacrées à des travaux divers, entre La Maison de Claudine et Sido. A m’en souvenir, il ne me semble pas qu’elles m’aient paru très longues. C’est que laissant et reprenant, sous forme de nouvelles brèves, La Maison de Claudine puis Sido, je n’ai pas quitté un personnage qui peu à peu, s’est imposé à tout le reste de mon œuvre : celui de ma mère, il n’a pas fini de me hanter . Son prénom abrégé brille, depuis Sido, dans tous mes souvenirs. La Naissance du Jour me servit à glorifier ses lettres, à m’en enorgueillir. L’Etoile Vesper lui réclame parfois un appoint de jeunesse - mais mon rire de septuagénaire est moins gai, par exemple, que ne fut l’honneur de « Sido » tournant en dérision les petites tombes de fonte argentée et de perles, et leurs épitaphes villageoises6…

Colette le reconnaît, La Maison de Claudine sera suivi peu de temps après de La Naissance du Jour (1928), Sido (1930), Mes Apprentissages (1936) mais aussi d’œuvres de la vieillesse : L’Etoile Vesper, Le Fanal Bleu où la mère revient comme un leitmotiv. Pourtant l’image maternelle a évolué et finalement elle n’a plus grand-chose à voir avec la Sidonie Landoy réelle. Michel Del Castillo clame fort justement à ce propos que Colette « possède » sa mère en littérature7. D’une mère possessive dans La Maison de Claudine, elle est devenue une sorte de mère idéale à l’image de cette « rose des vents » (clôturant le chapitre éponyme « Sido8 ») qui communique avec les éléments naturels.

A la recherche de soi

En fait, au terme de mon analyse dans CIMC j’en suis arrivée à l’idée que cette image sublimée de la mère dissimulait un enjeu plus inattendu : celui de la recherche (voire de la conquête) de son identité par la fille. C’est effectivement en s’identifiant dans un premier temps puis en se distanciant de cette image qu’elle atteindra ce dessein.

L’Océan-mère

L’illustration de la page de couverture de mon deuxième ouvrage est à cet égard édifiante. Elle reproduit une oeuvre picturale d’une jeune artiste de La Rochelle, Florence Soltar1, qui lui a donné pour titre Océan-mère2. Océan-mère représente une femme qui prend véritablement son essor, le corps projeté hors de la mer (symbolisé par le carré bleu en bas à gauche). La mer est à prendre ici dans un sens symbolique puisque sur un plan métaphorique, elle désigne également la mère. On perçoit par ailleurs la place du corps dans la toile, un corps volontairement sensuel et incarnant la vie, mais dans un état de pureté originelle, comme un retour aux origines par-delà le bien et le mal.

L’article intitulé Visages de la mer dans l’œuvre de Colette rédigé par Fabienne Quillout dans le Cahier Colette n° 203 me semble s’inscrire d’ailleurs dans la même mouvance et l’on y trouvera des prolongements forts intéressants de ce thème car bien sûr en si peu de temps, il ne me sera pas possible d’étayer mon propos. Je relèverai juste quelques brefs passages de l’article pour que vous puissiez en mesurer la portée : Dès lors, la mer signifie une relation physique, sensorielle, avec un élément compatissant dont la vertu est antithétique des maux. La mer restaure l’énergie, la tonicité - le grand oui à la vie.4

Mais aussi :

Projection symbolique et sentimentale de la mer nourricière, la mer est l’outil d’un véritable éveil de l’intelligence sensible, puisqu’elle développe intensément tous les sens - voire un sixième sens5 ? Plus loin encore :

Cette rêverie sur la terre et l’eau, sur la maternité de l’eau, l’attrait exprimé pour la mer identifiée à une seconde mère venue parachever une éducation sensible, enfin, l’importance qui paraît accordée à cette rencontre avec une entité autre et complémentaire, nous permettent de mesurer en quoi la mer s’inscrit, chez Colette, dans le processus d’une quête identitaire, d’une connaissance de soi6.

Les autres doubles

Pour être véritablement complet sur la question, il faudrait ajouter que Colette en use avec sa mère Sido comme elle le fait pour la plupart des héroïnes de premier plan dans ses livres telles Claudine, Annie, Renée, Léa (…) qui fonctionnent véritablement comme des doubles. Ces alter ego lui servent en quelque sorte de point d’appui pour l’aider à se dépasser et franchir certaines étapes de sa vie difficiles à surmonter (sans cela). Là aussi pour en savoir plus, il n’est que de se reporter à ma thèse L’Autofiction dans l’œuvre de Colette, où cela fait l’objet de ma quatrième partie.

En conclusion, que la mère ait été « dévorante » et qu’elle soit devenue après sa mort au fil du temps une sorte de mythe, il en va pour Colette de même puisqu’elle parvient à remplir à merveille la mission qu’elle s’est assignée comme poétesse langagière : Chanter les victoires, nier la mort, en d’autres termes glorifier la vie !

NOTES

COLETTE, Le Fanal Bleu, Œuvres complètes, Paris, éd. Gallimard, Pléiade IV, 2001, p. 1005.

MICHINEAU Stéphanie, Construction de l’image maternelle chez Colette de 1922 à 1936, Paris, coll. Aparis, éd. Edilivre, fév. 2009. Dorénavant, le livre sera désigné dans l’article par les initiales : CIMC.

Titre du 3ème chapitre de CIMC.

1 MICHINEAU Stéphanie, L’Autofiction dans l’œuvre de Colette, Paris, éd. Publibook, coll. EPU, 2008. Cf. mon site Internet régulièrement actualisé : http://stephanie-michineau.publibook.com

2 COLETTE, Sido, OC, Paris, éd. Gallimard, Pléiade III, 1991, p. 524.

3 J’appartiens à un pays que j’ai quitté, Colette à Saint-Sauveur-en-Puisaye, 1873-1891, un film de Gérard Bonal et Jacques Tréfouël, produit par France 3 Bourgogne Franche-Comté, 2003, vidéo, 50 mn.

4 Marie-Françoise BERTHU-COURTIVRON : Mère et fille, l’enjeu du pouvoir, Essais sur les écrits autobiographiques de Colette, Genève, éd. Droz, 1993.

1 La lettre est reproduite dans Construction de l’image maternelle chez Colette de 1922 à 1936, op. cit., p. 23.

2 Ibid, p. 37.

3 COLETTE, La Naissance du Jour, OC, Paris, éd. Gallimard, Pléiade, III, 1991, p. 336.

4 MICHINEAU Stéphanie, Construction de l’image maternelle chez Colette de 1922 à 1936, op. cit., p. 29.

5 Cf. F. Gaffiot : virtus, utis signifie qualités qui font la valeur de l’homme moralement et physiquement / qualité distinctive, valeur caractéristique, vertu.

6 COLETTE, Sido, op. cit., p. 531.

1 COLETTE, La Maison de Claudine, « Ma Mère et le fruit défendu », OC, Paris, éd. Gallimard, Pléiade, II, 1986, p. 1057.

2 COLETTE, La Maison de Claudine, « Ma Mère et la maladie», op. cit., p. 1054.

3 COLETTE, La Naissance du Jour, op. cit., p. 307.

4 Ibid, p. 371

5 COLETTE, Discours de réception à l’académie royale belge de langue et de littérature françaises, 4 avril 1936, OC, Paris, éd. Gallimard, Pléiade, III, 1991, p. 1094.

6 COLETTE, Journal à Rebours, OC, Paris, éd. Gallimard, Pléiade, IV, 2001, p. 123.

7 COLETTE, Paris de ma fenêtre, OC, Paris, éd. Gallimard, Pléiade, IV, 2001, p. 673.

8 COLETTE, La Naissance du Jour, op. cit., p. 335.

1 « J’en suis à ne plus supporter chez moi le sommeil d’un être humain, quand cet être humain, je ne l’ai pas fait moi-même. » in COLETTE, La Naissance du Jour, op. cit., p. 368.

2 Colette, Lettres à sa fille, 1916-1953, réunies, présentées et annotées par Anne de Jouvenel, éd. Gallimard, coll. NRF, 2003.

3 J’appartiens à un pays que j’ai quitté, vidéo, op cit..

4 C’est du même acabit que le prénom du père donné à tous les fils de la famille dans certaines traditions mais aussi le prénom des grands-pères ou grands-mères donné en deuxième ou troisième prénom à la descendance. D’ailleurs le véritable prénom de notre auteure n’est-il pas « Sidonie »?

5 Dédicace de la version définitive de La Maison de Claudine datant de 1923.

6 COLETTE, préface à La Maison de Claudine et Sido dans l’édition des Œuvres Complètes du Fleuron (1948-1950).

7 J’appartiens à un pays que j’ai quitté, vidéo, op cit..

8 COLETTE, Sido, « Sido », op. cit..

1 f. soltar@yahoo.fr

2 La peinture de F. Soltar a été exposée lors de ma séance dédicace pour CIMC et l’Autofiction dans l’œuvre de Colette le samedi 17 octobre 2009 à la librairie Agora du centre-ville de La Roche-sur-Yon. A titre informatif, CIMC a déjà fait l’objet d’une présentation succincte au Salon du livre de Paris en mars 2009. 6 QUILLOUT Fabienne, « Visages de la mer dans l’œuvre de Colette », Cahiers Colette n° 30, La Grande Colette, Société des amis de Colette, 1998. A noter que la société des amis de Colette édite chaque année un Cahier Colette offert aux adhérents. 3

4 QUILLOUT Fabienne, « Visages de la mer dans l’œuvre de Colette », op. cit., p. 176.

5 Ibid, p. 188.

6 Ibid, p. 190.