Carole Allamand, Le "Pacte" de Philippe Lejeune ou l'autobiographie en théorie (Edition critique et commentaire), Honoré Champion, 2018

0book-08534683.jpg

Depuis quarante ans, on ne parle guère de l’autobiographie sans évoquer le « pacte autobiographique ». Mais sait-on à quel point cette idée a évolué entre sa première formulation dans L’Autobiographie en France (1971) et Signes de vie (2005) ? Le présent ouvrage est consacré à la fortune de l’étude la plus citée de Philippe Lejeune, « Le pacte autobiographique » (1973), reproduite intégralement et suivie d’une analyse des débats qu’elle a suscités entre son auteur et des écrivains (S. Doubrovsky, A. Robbe-Grillet) ou d’autres théoriciens (P. de Man, G. Genette, G. Gusdorf, etc.). Le rôle étonnant du « Pacte autobiographique » dans la genèse de l’autofiction a été abondamment discuté. Là n’est pas, pourtant, le seul impact d’une étude qui a aussi ouvert la voie à une conception pragmatique du genre littéraire et représente, en plein règne du Texte, un effort pour penser la référentialité de la littérature.

Carole Allamand enseigne la littérature française à Rutgers University (New Jersey, États-Unis). Elle a notamment publié un ouvrage et des articles sur les autobiographies d’écrivains des XXe et XXIe siècles (M. Yourcenar, A. Ernaux, A.-M. Garat, J. Rouaud, R. Gary, J. Kerouac, J. Ellroy).

Compte-rendu à paraître sur autofiction.org

Mise en ligne Arnaud Genon